Meet the makers : Lucien Tigrine, artiste pluridisciplinaire
Quel est ton profil de maker ? Artiste depuis toujours ?
Je suis artiste depuis toujours, j’ai étudié les Beaux-Arts et je me suis vite plongé dans le monde de l’impression 3D en autodidacte.
Comment es-tu arrivé au fablab ? Qu’est-ce qui t’a motivé à venir ?
J’avais des projets artistiques relativement compliqués à réaliser et pour lesquels j’avais besoin de machines spécifiques. Je savais qu’à Bruxelles il existait un réseau de fablabs, j’ai cherché à gauche à droite et je suis tombé sur le cityfab1 qui me paraissait chouette. Je connaissais déjà le concept du fablab parce que je m’intéresse beaucoup à l’impression 3D sauf qu’en France ce sont généralement des fablabs privés qui sont donc beaucoup plus chers et qui n’ont pas la même vision que les fablabs en Belgique.
Pour toi un fablab c’est …
Pour moi un fablab c’est un lieu d’échange de projets où l’on rencontre des gens qui ont leurs propres projets, on s’entraide et ensemble on construit des idées ou des concepts qui peuvent aboutir ou rester à l’état d’idée.
Quels sont les avantages du cityfab ?
L’avantage principal selon moi c’est l’espace. Le cityfab1 est vraiment immense et bien aménagé comparé à d’autres fablabs que j’ai pu visiter. Il y a tellement de choses à exploiter que ça m’a donné envie de tester plein de créations et techniques ici.
Que conseillerais-tu à une personne qui n’est jamais venue au fablab ?
Venir avec une liste de projets à faire, revoir ses impératifs et ce que l’on sait faire pour apprendre progressivement en faisant plein de tests de matières, de puissances, etc., pour se faire un panel de compétences et maîtriser les machines. Le plus important c’est de prendre le temps de comprendre son outil avant de se lancer dans des projets astronomiques. Une fois qu’on a compris comment fonctionne la machine, on arrive à anticiper ce qu’elle va faire et on comprend le processus de production.
Le processus de création c’est évidemment autre chose et le fablab permet justement de rencontrer et de travailler avec des gens qui ont ce processus de création et qui peuvent nous aider à faire aboutir nos idées à quelque chose.
Quelle est ta machine de prédilection ?
J’utilise vraiment beaucoup de machines différentes donc je n’ai pas réellement de machine de prédilection mais si je devais choisir je dirais les imprimantes 3D.
En ce moment je suis en train de créer un grand luminaire en forme de cœur humain en filament transparent grâce à l’impression 3D.
Que crées-tu et où t’inspires-tu ?
Je crée principalement des luminaires. Pour m’inspirer, j’ai des petites lampes LED chez moi que je tente de mettre derrière différents objets qui pourraient donner un chouette résultat. Sinon ce sont les gens qui m’entourent qui me donnent des idées.
Lucien exposera certaines de ses créations durant le mois de mars à la Hôte Gallery (rue Haute 203) dans le cadre d’une édition de “Just We Art“.
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Si vous aussi, vous avez envie de vous former à l’impression 3D ou à une autre machine, jetez un œil à nos formations.