Meet the makers : Pierre Coppens, artisan luminaire
Nous l’avons interviewé pour qu’il nous parle de son expérience au fablab.
1. Quel est ton profil de maker ? Bricoleur depuis toujours ou pas forcément ? Depuis quand ?
Bricoleur, bidouilleur depuis toujours. Mais je suis vraiment devenu maker quand j’ai commencé à faire mes propres meubles, avec du placage, car je ne trouvais pas ce que je cherchais en magasin, ou du moins, pas dans un budget raisonnable. Ensuite, j’ai commencé à créer des luminaires en bois et placages.
2. Comment as-tu commencé à venir au cityfab1, qu’est-ce qui t’a fait sauter le pas et t’a motivé ?
J’ai commencé à venir au cityfab1 il y a maintenant deux ans et demi car je cherchais une autre façon de produire mes créations, j’en avais marre de sous-traiter et d’avoir des problèmes avec mes prestataires.
3. Quels sont les avantages à venir utiliser un lieu comme le cityfab1 ?
L’avantage est la liberté de création et la rapidité de réaction. Lorsque je sous-traitais, les prestataires ne me convenaient pas toujours, je pouvais moins « tester » qu’au fablab.
De base, ce sont les principaux avantages que je voyais, je n’ai pas commencé à venir ici par conviction. Mais avec le temps, en apprenant à connaître l’esprit fablab, je peux maintenant dire que cette mentalité est devenue une des raisons qui me poussent à venir ici.
4. Quelle est ta machine de prédilection ?
La fraiseuse numérique (CNC). C’est avec cette machine que je travaille le bois.
5. Parle nous de ton projet.
Je fabrique des lampes en bois depuis maintenant cinq ans. J’ai commencé à faire des abat-jour en placage un peu par hasard : j’ai remarqué un jour que les feuilles de placage devant de la lumière vive devenaient translucides, que le rendu me plaisait bien et que ça pourrait être une bonne idée d’en faire des abat-jour.
L’idée est de me professionnaliser là-dedans mais malheureusement, c’est très compliqué de vivre de mes créations. La rentabilité n’est vraiment pas suffisante dès lors qu’il y a un intermédiaire dans la vente. Être artisan en Belgique n’est pas facile car c’est une condition assez précaire… Mais trouver du sens à mon travail est primordial pour moi, je continue donc à chercher des solutions pour, à terme, pouvoir vivre de ma passion.
6. Des projets futurs au fablab ?
J’aimerais me pencher un peu plus sur les possibilités qu’offrent les découpeuses laser, notamment en faisant des tableaux de marqueterie.
Vous voulez en voir plus ? Rendez-vous sur son site et n’hésitez pas à contacter Pierre par mail (info@arte-lucem.com) si ses créations vous font de l’œil !
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